3 février : Hun Sen conduit une délégation du PRPK au 24è congrès du PC français, à Paris. Départ de Sihanouk, de sa famille et de Pend Nouth pour Pékin sur un avion envoyé par le gouvernement chinois. Le « polpotisme » était d’autant plus imprévu que l’on ignorait presque tout de l’histoire du communisme cambodgien. Mao avait bénéficié du basculement en sa faveur de l’essentiel de l’appareil d’Etat de Tchang Kaï Tchek et de la bourgeoisie chinoise. Les groupes religieux et les étudiants radicaux créèrent des écoles du soir pour les ouvriers et ouvrières du textile, pour leur apprendre à lire et écrire, leur enseigner des rudiments de secrétariat et aussi leurs droits fondamentaux en tant que salariés. 11 février : rencontre GCKD-ASEAN à Bangkok. Le Cambodge est un protectorat français depuis 1863. 5 décembre : L’Assamblée générale de l’ONU reporte d’un an la discussion sur l’attribution du siège du Cambodge réclamé par le GRUNK. 27 mars : l’URSS rompt les relations diplomatiques avec la République khmère. Il n’y avait apparemment plus personne, aucun mouvement, même pas un animal, comme si la population de l’Asie s’était arrêtée aux frontières. Les troupes vietnamiennes présentes au Cambodge sont évaluées à 200 000 hommes. Il y a 148 candidats, tous approuvés préalablement par le FUNSK. 27 juillet : entretiens Rocard-Hun Sen. Pour la première fois, Hun Sen est reçu par un premier ministre d’un pays occidental. 27 mars : l’URSS rompt les relations diplomatiques avec la République khmère. Il exige une date précise pour le départ inconditionnel des troupes vietnamiennes et la dissolution simultanée du CGKD et de la RPK. Le Parti PCT (stalinien) choisit d’abandonner les villes pour former une guérilla. Ben Kiernan écrit dans Le Monde du 28 mai 1998, « Pourquoi, au Cambodge et pas ailleurs, advint le génocide jusqu’alors, on me permettra cette sinistre expression, le plus « performant » du siècle, puisqu’il engloutit près d’un quart de la population totale d’un pays en quatre ans ? 15-23 mars : attaques KD de villages vietnamiens situés dans les provinces de Kien Giang et An Giang. Surnommés quelques années plus tôt « Khmers rouges » par le roi Norodom Sihanouk, ils ont vaincu les partisans … On aurait dit que le tissu même de la société avait été détruit. 3°) pourquoi ensuite ce massacre systématique ? Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement. Il n’y a plus de disposition provoquant l’embargo. À cette fin, il utilisa la musique et les danses du chamanisme coréen et des traditions paysannes rurales : il réussit ainsi à consolider la détermination collective des travailleurs pour lutter contre tous les mauvais coups et la répression. Pourquoi la Bosnie ? (…) A la fin de l’année 1968, deux ans après que Pol Pot fut parti de Chine, la Révolution Culturelle avait finalement conduit à « désurbaniser les villes » - un mot d’ordre du « Quotidien du peuple » - c’est-à-dire à vider un tiers de la population de Nankin en une semaine et à déplacer « volontairement » huit cent mille habitants de Shangaï. 17 octobre : l’Assemblée générale des Nations Unies adopte sans vote le principe de la représentation du Cambodge par le GCKD. 10 janvier : l’ouverture de la Faculté de Médecine de Phnom Penh grâce à l’acharnement du docteur My Samedy et de quelques autres médecins survivants. 15 décembre : Khieu Samphan officiellement premier ministre du gouvernement du Kampuchéa Démocratique. Pour la première fois depuis 1975, Phnom Penh est reliée au monde extérieur par téléphone et télex. Durant la guerre, quelques villes avaient déjà été vidées de tout ou partie de leurs habitants : Kratié, Stoeung Treng, Kompong Cham, Oudong, Kompong Trac, Ang Tasom, et Kompong Kdei. Médecins, infirmières, ingénieurs, enseignants ont été affamés, forcés à travailler jusqu’à une mort par épuisement ou assassinés. « Il y a eu beaucoup de meurtres, et certains sont impardonnables. Basée sur les histoires de 1.300 familles khmères, représentant quelque 13.000 personnes, l’étude de Marek Sliwinski dresse le premier bilan démographique de la guerre civile des années 1970-1975, de la révolution khmère rouge (1975-1979) et des années de l’intervention militaire vietnamienne au Cambodge (1979-1989). En attendant, elle développe un discours tiers-mondiste, gauchiste et nationaliste qui la fait passer pour un pays “révolutionnaire” alors que dans la pratique, son aide au Viêt-Nam par exemple est très limitée. 8 janvier : formation du Conseil Populaire Révolution du Kampuchéa qui gouverne le pays sous la tutelle des Vietnamiens. 23 avril : les deux chambres du Parlement, réunies en Congrès, confèrent des pouvoirs exceptionnels à Lon Nol. 30 novembre : 4 000 personnes assistent à un rassemblement bouddhiste au temple du Bayon. Sang des combattants et combattantes révolutionnaires. Les Khmers rouges ont perpétré un génocide contre leur peuple. • En l’espace de moins de quatre ans le pays perd environ 2.033.000 habitants dont la moitié, 1.100.000, appartenait à la capitale et à sa province. Difficile, dès lors, d’admettre le terme de « génocide Â» pour qualifier les atrocités commises entre 1975 et 1979…. 15 octobre : la colline 538, située en territoire thaïandais et occupée depuis le 20 septembre par les troupes vietnamiennes est reprise par l’armée thailandaise après un mois de combats acharnés. 9 mars : important remaniement du gouvernement de la RPK. Il s’en suit une guerre civile, soutenue par les Etats-Unis du côté du gouvernement. 3 décembre : création à Paris de l’Union des Khmers Libres, née du regroupement de sept associations. Pour comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut d’abord prendre en compte que nous sommes dans la Chine convalescente sortant du soi-disant “Grand Bond”. 8 juin : le Washington Post, citant un rapport au Forum International des ONG au Cambodge, annonce la fin des aides octroyées à l’EdC par les pays du bloc soviétique. 14 juillet : à Bangkok, Ieng Sary s’efforce de normaliser les relations avec la Thaïlande. Pour la … Vous ignorez qui est l’autre personne ? La réunion ne donne aucun résultat significatif. 5 novembre : départ pour Pékin de la reina Kossamak et de 15 autres membres de la famille royale. A-t-i ! Jamais encore les B-52 n’avaient effectué des frappes si intensives. En janvier 1979, les Vietnamiens prennent Phnom Penh et mettent fin au régime du Kampuchéa démocratique, installant à sa place un gouvernement constitué d’anciens Khmers rouges ayant fait défection. 1 er mai : les ministres des affaires étrangères de l’ASEAN condamnent les incursions vietnamiennes en territoire thaïlandais. 4 janvier : les Vietnamiens contrôlent toute la rive Est du Mékong. Les orientations imposées par la direction du PCK suscitent des oppositions parmi les cadres communistes. 10 avril : début du pont aérien américain pour alimenter Phnom Penh. Ieng Sary demande une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU. 28 novembre : par deux voix de majorité, l’Assemblée générale de l’ONU maintient le siège du Cambodge à la République Khmère. De 1968 à 1975, les fermetures d’entreprises textiles ont donné lieu à des réactions des travailleurs. En 1966, Mao fait appel à la jeunesse des universités et des écoles pour qu’elle se “rebelle” contre l’appareil du parti. 28 avril : à Bangkok, symposium international sur le thème par lequel le premier ministre thailandais définit sa politique : "Indochine : d’une zone de guerre à une zone de commerce". Il disparaît. « Dans les jours qui suivirent l’avènement du « Kampuchéa démocratique », toutes les villes furent évacuées, les hôpitaux vidés, les écoles fermées, les usines mises à l’arrêt, l’argent aboli, les monastères condamnés, les bibliothèques dispersées. La Chine soutient cet appel de même que les pays de l’ASEAN. Au centre des divergences : le statut des Khmers rouges. 8 000 personnes s’inscrivent en quelques semaines pour suivre des cours de français. Nombreuses arrestations notamment de membres de la farnille royale. Même si une telle affirmation choquera peut-être le lecteur, il faut rappeler que dans le cadre de la politique des blocs, les USA étaient en train de se rapprocher de la Chine contre la Russie dans ces années. Peut-on vraiment appeler ça "renverser", si ce qu’il font c’est changer d’uniforme. ler avril : Lon Nol quitte Phnom Penh avec sa famille et ses proches collaborateurs. Une nouvelle rencontre Sihanouk-Hun Sen est prévue en octobre en France. La peur de leur retour devient générale dans le pays, mais aussi dans de nombreuses capitales occidentales. Les déportations étaient un moyen, pensé et voulu, de casser la solidarité sociale, d’atomiser les individus, de faire de la société une masse d’individus sans liens, pour pouvoir affirmer son pouvoir sans trop de risques de révolte. (…) Dans tous les cas, l’évacuation devait durer trois heures, trois jours tout au plus. Une conférence internationale sera organisée à Paris début août, si des progrès importants sont enregistrés dans le dialogue inter-cambodgien. 15 octobre : arrestation de Keo Moni. Au Cambodge aussi les khmers rouges avaient des raisons de penser qu’une classe ouvrière libérée de la dictature précédent risquait de se soulever. 17 avril : le FAPLNK s’emparent de Phnom Penh. ). Les années 70 virent aussi éclore le mouvement minjung (imprégné par la culture populaire), étroitement lié au mouvement religieux et au mouvement hakchul. La bureaucratie est le grand vainqueur social du “Grand Bond”, mais les campagnes, c’est-à-dire la grande majorité de la population, ne subiront en fait jamais plus d’offensive “collectiviste” et le replis sans phrases est patent dés 1960 : lopins privés et marché libre sont en vérité les vrais poumons de l’agriculture chinoise. Les rapports sexuels hors mariage sont également punis de mort. 1975 : c’est l’année de la montée des luttes ouvrières et de la formation massive de syndicats ouvriers. Le GCKD partage ce point de vue. 19-21 février : JIM II, en l’absence de Sihanouk représenté par Ranariddh. L’évacuation de dernières minutes à l’ambassade des États-Unis à Saïgon, Sud-Vietnam en avril 1975, avant l’arrivée des communistes vietnamiens. » Les cent mille habitants évacuèrent la ville… Quiconque résistait était abattu… Les Khmers rouges nous donnaient l’impression de détester les gens des villes… Pol Pot avait défini un plan en huit points : 1- évacuation de la population de toutes les villes, 2- abolition de tous les marchés, 3- suppression de la monnaie du régime de Lon Nol et retrait de la monnaie révolutionnaire qui avait été imprimée, 4- sécularisation de tous les moines bouddhistes qui seront mis au travail dans les rizières, 5- exécution de tous les dirigeants du régime de Lon Nol en commençant par le haut de la hiérarchie, 6- création dans tout le pays de coopératives de type supérieur avec repas communaux, 7- expulsion de toute la population constituant la minorité vietnamienne, 8- envoi de troupes aux frontières, et surtout à la frontière vietnamienne. Dans les années qui ont suivi leur libération, je n’avais jamais vu autant de mariages ou reçu autant d’invitations à des mariages. Il suffit pour s’en convaincre de lire la dépèche de l’agence Tass du même jour : « Lawrence Ondeeker a concentré entre ses mains le commandement de toutes les opérations militaires contre les patriotes dans cette région (Kampot). De plus, il était difficile d’imaginer le bouleversement qui allait se produire : le programme du FUNK, rédigé en mai 1970 par Thiounn Mumm, prévoyait de garantir le droit de propriété, de garantir le système d’entraide à la campagne, de supprimer les droits d’usure, la corruption et les moeurs dépravantes (…) Ieng Sary, interviewé par « L’Humanité » le 21 et 22 juillet 1972, décrivait ainsi les conditions de vie dans les zones du FUNK : usure supprimée, rentes foncières fortement diminuées, propriétaires fonciers confisqués, mouvement coopératifs et d’entraide développés (…). », Voir le film sur le génocide du Cambodge : 16/10/2020. Dans le secteur industriel, non seulement les avantages sociaux étaient atteints par la dissolution des syndicats, mais aussi les salaires furent réduits par l’élimination des stimulants matériels et des primes. 11 février : réunion à Pékin du GCKD sans Sihanouk. 20 novembre : la Chine fournit des pièces d’artillerie aux Khmers rouges. La tentative de mobilisation de « rebelles paysans » a été un échec total. À New York, Sihanouk accuse le Vietnam d’avoir transféré 600.000 colons à l’intérieur du Cambodge. Selon le ministre indonésien des affaires étrangères, M. Ah Alatas, toute solution au conflit passe par le retrait des troupes vietnamiennes, l’adoption de mesures en vue d’empêcher le retour des pratiques de génocide du régime de Pol Pot et la fin de toute ingérence étrangère. Il y a plusieurs raisons au Cambodge : frustration des paysans pauvres, les bombes américaines qui tuaient leurs bœufs, parce que les pauvres sont méprisés. La dénomination qui leur est restée semble être apparue dans la bouche du prince Sihanouk en 1955, pour désigner une des tendances de son mouvement politique, le « Sangkum Reastr Niyum » (Communauté socialiste populaire) (…) Les Khmers n’étaient que la majorité du peuple kampuchéen. Le génocide cambodgien. Ce furent des cendres du Cambodge rural que naquit le Parti communiste du Kampuchéa (PCK) de Pol Pot. 20 février : Sihanouk considère que le seul moyen d’éviter le risque que représente la participation des Khmers rouges à un gouvernement de coalition intérimaire est la présence d’une « peace keeping force » des Nations Unies. 27 août : Sihanouk démissionne de la présidence du FUNCINPEC pour protester contre les dissenssions internes de son parti. Elle pourrait dans ces conditions avoir la tentation de se rapprocher de Moscou et l’appareil dirigeant est probablement divisé à ce sujet. Un enfant a couru pour se réfugier dans une armoire couchée sur le côté qui lui servait d’abri. Et il précise : « Personne ne peut encore se permettre de juger une expérience. Partout, les soldats vietnamiens sont accueillis comme des libérateurs. Les combats sont d’une extrême violence. Ce sont les "communistes" vietnamiens qui ont renversé le régime khmer rouge et pas les Américains. Mais pendant son procès, son avocat Jacques Vergès nia avec constance l’existence d’un quelconque « génocide Â». Deuxièmement, il faut savoir que les classes dirigeantes ne pratiquent le génocide que lorsqu’elles craignent des réactions violentes des masses. Pendant la destruction systématique du Cambodge, les Khmers rouges, jusqu’alors marginaux, deviennent une force d’importance soutenue par les paysans, victimes terrorisées des raids aériens. 5 février : près d’Aranyaprathat, « marche pour la survie du Cambodge » organisée par des intellectuels et des artistes du monde entier. 14 mars : arrestation de Phouk Chhay. Tout comme on comprendra que les communistes cambodgiens, en raison de leur petit nombre de cadres et après une guerre si dévastatrice, n’aient pas toujours été en mesure de contrôler cette vague et qu’ils aient même commis des fautes graves. Au mois de septembre 1979, un DC-8 a décollé du Luxembourg en emportant suffisamment de pénicilline, de vitamines et de lait pour environ 70.000 enfants – le tout payé par les lecteurs du Daily Mirror qui avaient répondu à mes articles et aux images d’Eric Piper publiés dans deux numéros historiques dont tous les exemplaires avaient été vendus. La rencontre est suivie d’un entretien Hun Sen-Son Sann. Les grèves de 1967 s’étendirent bientôt aux autres régions industrielles et, pour la première fois depuis 1926-27, la classe ouvrière chinoise entra en action pour défendre ses intérêts de classe immédiats, pour s’opposer à l’accroissement de son exploitation par l’amputation de ses salaires. 7 février : en réponse à la protestation thaïlandaise, le gouvernernent KD répond que les trois villages se situent en territoire cambodgien et que « les mesures prises par le gouvernement du Kampuchea Démocratique sur son propre territoire relèvent de la souveraineté du Kampuchea ». En empruntant la piste Ho Chi Minh, Sihanouk entame une visite dans les zones contrôlées par le FUNK. 21 janvier : 30000 personnes vivant dans des camps contrôlés par les Khmers rouges sont conduites de force à l’intérieur du pays. 11 octobre : l’Australie n’accepte plus de contresigner le projet de résolution sur le Cambodge préparé par les pays de l’ASEAN. 21-23 décembre : réunion, à Paris, des 12 membres du CNS avec les deux coprésidents de la conférence de Paris et le représentant de l’ONU, Raffeudin Ahmed. La réunion est d’abord limitée aux Cambodgiens. 13 janvier : le Conseil de Sécurité exige le retrait des « troupes étrangères » et considère le Kampuchéa Démocratique comme le seul gouvernement légal du Cambodge. 3 février : Sihanouk annonce qu’il a obtenu des Khmers rouges que le GCKD devienne le GNC, Gouvernement National du Cambodge, que lui même porte désormais le titre de « Président du Cambodge », que le drapeau et l’hymne du GNC soient ceux du Cambodge avant 1970, que le futur régime politique du Cambodge soit celui d’une démocratie présidentielle du type de la Ve République Française. Cette accusation rejoint celle déjà formulée par William Colby, ancien directeur de la CIA, et par le député Atkins. Septembre : Sihanouk et les siens sont transférés dans des maisons proches du palais royal. 8 septembre : importantes attaques aériennes vietnamiennes. Entretiens avec Hun Sen. 12 octobre : décès de Sim Var à Paris. A Site 2, en Thaïlande, scission du FNLPK. Le général Sak Sutsakhan crée le Parti Libéral Démocratique. Il est placé en résidence surveillée à Hanoi. 18 janvier : visite de Mme Dang Yingchao, veuve de Zhou Enlai, venue inviter les Khmers rouges à la modération. 8 février : Sihanouk se déclare prêt à prendre la direction d’une coalition rassemblant toutes les forces s’opposant au régime de Phnom Penh. Des centaines de milliers de personnes arrivent en Thaïlande dans la région de Tapraya, au nord d’Aranyaprathet. Pourquoi le génocide a-t-il été aussi facilement absous ? Je pense que seul Dieu le sais. Elle a entraîné plus de 100.000 civils dans sa retraite. Dire que Hitler, que Staline, que Mao, que Pol Pot étaient violents n’est pas une explication historique ni une interprétation des événements car une telle interprétation est sociale. Accord sur le fonctionnement des commissions mixtes de liaison frontalière, mais les Vietnamiens refusent de reconnaître le tracé issu de la colonisation (ligne Brévié). Or ceux-ci s’effectuaient sur des zones très peu peuplées, pour ne pas dire inhabitées, et on ne peut leur accorder "que " 17,6 % des tués, loin derrière les tués par armes à feu, 46,3 %, ou les assassinats, 31,7 % . 25 novembre : entretiens Sihanouk-Giscard d’Estaing à Paris. Pol Pot et les Khmers rouges prennent le maquis. 27 août : appel de la RPK à la réconciliation nationale entre tous les Cambodgiens hormis « le criminel Pol Pot et certain de ses proches acolytes ». • Première guerre civile (1970-15 avril 1975) Entre la fin de 1968 et le 17 avril 1975 entre 24,8 et 33,2 % de la population rurale a " émigrée " à Phnom Penh dont l’agglomération contenait, le 17 avril 1975, un minimum de 2,5 millions d’habitants pour une population totale de 7,5 millions environ. Elle fournit les moyens de transit, d’hébergement et de transport des dirigeants KD. 21 juin : à Pékin, rencontre secrète Mao Zédong-Saloth Sâr. 21 septembre : l’Assemblée générale de l’ONU décide que seuls les Khmers rouges représentent valablement le Cambodge. Le verdict de vendredi 16 novembre vient clore un long débat, Nuon Chea et Khieu Samphan se voyant infliger une deuxième condamnation à la prison à perpétuité. Les premières enquêtes ont montré que de nombreuses femmes n’avaient plus de menstruations. Il niait l’existence de conseillers US au Cambodge, niait l’ingérence de tout militaire américain dans cette guerre,etc. II n’y aurait jamais la paix", souligne-t-il. Ils se poursuivent même après le retrait des forces Viêt-cong du territoire cambodgien. « Vous allez revenir demain ». Pourquoi le Goulag en Russie ? Il disparaît. Phnom Penh Dirigé par Pol Pot, le parti souhaitait mettre en place un régime communiste indépendant, qui ne dépendrait pas des autres partis communistes des pays voisins tels que la Chine, le Vietnam et l’URSS. Élimination physique de tous ceux qui tentent de résister ou sont incapables de se déplacer. Deuxièmement, il y avait l’énorme colère des paysans ayant subi des bombardements meurtriers et systématiques, contre le « camp de l’ennemi », où nombre d’entre eux rangeaient les habitants de Pnom Penh. Le GCKD détient toujours le siège du Cambodge. • L’administration khmère rouge avoisinait les 20 % de la population ! Les parties cambodgiennes restent sur leurs positions. Cette qualification a eu une importance capitale pour la suite : gracié en 1996 lors de son ralliement au premier ministre Hun Sen, Ieng Sary n’a eu de cesse, pendant son procès devant les CETC, d’affirmer qu’il ne pouvait pas être jugé une nouvelle fois, en raison du principe selon lequel le même crime ne peut pas être jugé deux fois – le tribunal, néanmoins, a écarté cette hypothèse. A l’ordre du jour, la proposition australienne fortement élaborée depuis sa première formulation et rassemblée dans un document de 150 pages intitulé « Red Book ».