Bref, beaucoup de qualités pour une sorte de "nouvelle qualité française", consistante à défaut d'être profonde. 430 abonnés Lire ses 1 254 critiques, Suivre son activité C’est l’occasion de montrer à la fois le fonctionnement d’une Grande Ville de l’intérieur, et sa tendance à être parfois « en roue libre » : exemple, Alice est recrutée par erreur sur un poste supprimé, et il faut en recréer un d’urgence pour la caser. Il y a quelques années, il avait vu le documentaire Le Président de Yves Jeuland, qui lui avait donné envie de faire un film sur un président de région haut en couleur qui emmènerait un jeune assistant intello partout avec lui. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. et c'est peut-être ce qui en fait la réussite ainsi que la qualité des acteurs : Tant Fabrice Luchini qui joue en sourdine ou Anaïs Demoustier toujours aussi juste et lumineuse, que les seconds rôles choisis et dirigés avec ... Une réflexion intéressante sur la vie politique d'aujourd'hui. Lire ses 361 critiques, Suivre son activité Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, La Femme qui s’est enfuie Bande-annonce VO, Exhibition On Screen: Frida Kahlo Bande-annonce VF. Et puis, la scène où le Maire signe (ou pas) en disant « Ca oui, ça non… » me fait un peu rigoler doucement. Le rôle de cet homme politique de gauche, rompu à l’exercice du pouvoir mais qui refuse d’abdiquer sur le plans des grandes idées résonne bien. Jamais auprès des gens. On voit d'ailleurs dans une séquence le personnage d'Alice lire, dans les transports en commun lyonnais, le livre de Frédéric Joly, Robert Musil. Les deux vont s'apprivoiser au milieu de cette cohorte fourmilière des conseillers en politique, en communication . En attente de voir la version "maire de village rural sans budget et oublié du pouvoir central et devant se débrouiller pour faire survivre sa commune", C’est triste… On pourrait croire que c’est trop gros pour être vrai, mais dans une énorme machine comme une métropole de cette taille, ce genre de chose peut arriver. Nicolas Pariser a eu plusieurs influences pour Alice et le maire. Je ne comprends pas qu il y ait des critiques négatives sur ce film alors qu'il pointe de façon très fine les réalités de la politique entre ce que le politicien voudrait faire en tant que démocrate et tout ce que son parti fera pour entraver ses décisions, C'est un film engagé qui nous est donné à voir. Quand un document officiel arrive au stade de la signature, dans une énorme machine comme la Mairie de Lyon, il y a longtemps qu’on a réglé de problème du « oui » ou du « non » ! Ce film n'est pas un film sur la politique, mais un film sur des hommes et des femmes qui en font. C’est un film aussi fin que le phrasé sophistiqué de Luchini et … . Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Si cette fois, l’idée principale semble vouloir se centrer sur toute l’ambiguïté entre la politique pure et dure au service du pouvoir et des avantages qu’il procure, et les nobles et belles idées en faveur de l’humanité, soit ce qui fait ou plutôt faisait le progrès social, on finit quand même par ne plus trop croire en ce portrait de maire d’une très grande ville prêt à devenir chef de l’état, et dont les problèmes personnels et existentiels l’amène à prendre pour confidente, conseillère et ressource d’idées nouvelles, cette jeune femme nommée Alice, totalement à des lieues du monde politique... Luchini est d’une sobriété qui lui sied parfaitement, et c’est dans ce genre de rôle qu’il prend la vraie dimension qui est la sienne, pas dans l’excès mais dans la sobriété (cf. . Les allusions humoristiques sur les communicants professionnels ou les jalousies des voisins de bureau restent suffisamment modérées pour ne pas encombrer le "message", en fait la place de la réflexion intellectuelle dans le combat politique. Pour découvrir d'autres films : Les avis sur ce film sont mitigés avec des notes des spectateurs très étalées, la moyenne étant quand même (à cette heure) supérieure à 3 étoiles du fait que les bonnes notes compensent les mauvaises. On va mettre la toute fin de côté car c’est clairement la partie le moins lisible de son propos. 2726 abonnés En effet, on se demande à l’issue de cette projection, quel était vraiment le but du cinéaste Nicolas Pariser contrairement à son film précédent « Le Grand jeu », brillant et implacable dans sa démarche. Quelques belles images de lyon. Hunger Games 4 sur C8 : David Hallyday se cache dans le film ! 135 abonnés Lire ses 1 401 critiques, Suivre son activité John David Washington, Robert Pattinson, Elizabeth Debicki, Par les membres ayant fait le plus de critiques. Lire ses 1 989 critiques, Suivre son activité Symptôme de ce qu’est notre cinéma. De la culture. La réflexion, les concepts, les grandes idées, toutes ces choses qui semblent en voie de disparition dans la politique française (et pas seulement française, loin de là) sont à l’honneur dans « Alice et la Maire » et ça fait du bien. D’ailleurs, déconnecté des masses populaires, ce film l’est aussi. "Alice et le Maire" nous propulse dans la vie quotidienne intense et rythmée de la mairie d'une grande ville française (Lyon). Je comprends parfaitement son désarroi, étudier par pur gout du savoir, dans le monde utilitaire d’aujourd’hui, c’est presque une anomalie ! Le tout, avec un humour tendre, touchant et même complice avec ses personnages, je trouve. Et malgré de bons moments intelligents et plutôt révélateurs de l’état d’esprit et des tiraillements de ce maire de Lyon, jamais cependant on ne peut imaginer ce personnage ambitieux et ayant pour le moins une haute estime de lui-même (il ne pourrait en être autrement pour être à sa place ! Tous les clichés du cinéma bourgeois sont là, reproduits dans le moindre détail. ), pouvoir croire et adhérer en son for intérieur, aux nobles idées qu’il partage avec Alice et par là-même avec Rousseau ou Orwell... Personnalités politiques / Politique / Politicien, La Femme qui s’est enfuie Bande-annonce VO, CANAL+ : la grosse rentrée du cinéma avec Joker, Hors Normes, Alice et le maire…. Préférences cookies | Et puis de temps en temps une flute traversière, une harpe et un piano qui viennent faire l’accompagnement musical. C'est çà surtout la politique, et ne faire que critiquer est tellement facile. Oui et surtout que cela soit celle qui dénonce le manque d'activité du maire dans le milieu de l'écologie, et qu'elle soit en plus de ça une artiste.On a donc un personnage d'artiste et de révoltée dans un film qui n'a rien d'artistique (les dialogues sont toujours filmés de la même manière, le scénario est lent et se perd dans des considérations larmoyantes avec une bande d'acteurs en roue libre), est qui est, qui plus est, moquée dans une scène honteuse.Il est certain que ce n'est pas Wyler qui aurait refusé le rôle de l'artiste insultée et moquée.Elle qui prend tous les rôles qui vient et qui joue comme un pied. et c'est peut-être ce qui en fait la réussite ainsi que la qualité des acteurs : Tant Fabrice Luchini qui joue en sourdine ou Anaïs Demoustier toujours aussi juste et lumineuse, que les seconds rôles choisis et dirigés avec beaucoup de soin. Politique de cookies | Le cinéaste planchait, en parallèle, sur... En 2015 sortait Le Grand jeu, thriller politique réaliste signé Nicolas Pariser. C'est malin, intelligent, un poil sarcastique et qu'il est bon d'entendre louer la politique en ces temps de populisme exacerbé. 117 abonnés ». Il ne dénonce rien de très grave, pas de corruption à l'horizon, pas de "balance ton porc" dans les coulisses. Et à ma connaissance c'est l'une des premières fois que l'on voit ça au cinéma. Hamzaoui a une rôle dont elle s'acquitte bien. Lire ses 1 444 critiques. Certains traits par exemple me semblent tout à fait caricaturaux (le projet Lyon 2500, le personnage de Brac). A mon avis, ce n’est pas parce que ce film serait médiocre ou mauvais voire même au mieux moyen. Car que doit-on tirer de toute cette gloserie au bout du compte ? Aucun enjeux et aucun intérêt narratif. Ça porte à réflexion mais fait également peur : Le monde est-il perdu comme ces 2 là ? Parmi elles, les films d'Eric Rohmer et ceux de (et avec) Sacha Guitry avec Fabrice Luchini. Netflix : 5 films à ne pas rater cet automne 2020, The Dark Knight Rises : une scène jugée trop violente a été coupée au montage. Comment faire avancer sa cause ? On n’est jamais sur le terrain. D’abord le pote bourgeois de l’héroïne ; celui qu’elle s’est fait au temps où elle usait les bancs de l’ENA. . Jeux concours | Jan Kounen, avec Le duo Demoustier / Luchini est savoureux. CGU | Ça va. On a compris à qui ce film entendait s’adresser… 430 abonnés Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Mais, tel qu’il est, il fait surtout trouver le temps long ! Dans des appartements bourgeois. Portant, dans le film, le nom de Paul Théraneau, il fait embaucher une assistante chargée de l’aider à relancer son mandat, voire à briguer sa candidature à la présidence de la République, en lui fournissant des idées, car le pauvre est fatigué et il prétend ne plus en avoir. Photographie hideuse qui tire abusivement sur l’orange et le bleu (…sans qu’il n’y ait de raison particulière à cela d’ailleurs). pour une capitale mondiale de la gastronomie,ça manquait vraiment d'aromates,tout est dit,point de vue culinaire!Pour moi,ce long mètrage est un message sur une fin de Socièté. « une fête des maires qui fait des étincelles, « une plongée jubilatoire et très critique dans le monde des collectivités territoriales et de la politique. « Alice et le maire », sans être dénué de bonnes idées et de bonnes intentions, manque cependant d’une vraie ligne directrice et ainsi d’un message lisible et parfaitement identifiable, pour être totalement pertinent. On invoque aussi les grands auteurs pour se rappeler qu’une politique ne peut être de gauche qu’à partir du moment où elle se fait au contact direct du peuple. Lire ses 812 critiques, Suivre son activité Il est désolant de constater que ce genre de film ne fait pas déplacer les foules. C’est, au contraire, parce que le grand public n’aime plus (ou pas) la politique. Des solitudes qui se croisent, voilà le ressenti de ce film. le pauvre édile tarde à s’exprimer auprès de son parti et se fait finalement damer le pion par une primaire ? CANAL+ : les films et séries à voir en septembre 2020 : Engrenages, Narvalo, The Head... Apple TV, Altice/SFR, YouTube : quels films et séries voir cette semaine (du 13 au 19 juin) . Enola Holmes sur Netflix : trois stars d'Harry Potter au casting ! Ça peut porter un message aux politiciens de reprendre les rênes du pouvoir réel et ne pas les laisser entre les mains des financiers et des communicants "politiquement correct et moralisateurs" qui ouvrent la voie aux extrémismes pernicieux qui divisent (prenez tous les ultras actuels qui vous interdisent de penser autre chose que ce que vous pensez vous et vous culpabilisent de ne pas penser comme eux !) Recrutement | Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Pour Le Figaro, c'est « une fête des maires qui fait des étincelles[5]. « L’Hermine », par exemple). Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Fiche technique. Synopsis : Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. : De beaux moments mais certains personnages secondaires ou situations ne sont pas très crédibles ou prouvent que le monde est fait de couardise (le copain de gauche qui a fait un mariage de convenance avec une artiste de la haute bourgeoisie perturbée par la fin du monde, une romance inutile pour porter le message sous-jacent de l'absence de soutien des collectivités aux activités de savoir-faire . Un maire qui se sent perdu après des années de service pour sa passion, la politique, en espérant être un vrai humaniste au service de tous et de la collectivité. Coincée entre le marketing politique et le populisme toujours plus puissant et décomplexé, la vie politique française roule encore, grâce à une sorte de force d’inertie qui un jour, fatalement, va s’arrêter. Un peu improbable sur le papier, il fonctionne d’emblée et l’interprétation y est pour beaucoup. Revue de presse | Ah c'est sûr, il n'y a pas d'action dans ce film, il n'y a pas vraiment d'intrigue non plus, mais justement ce n'est pas le but. Préférences cookies | Les meilleurs films de l'année 2018, Heureusement que quelques personnages secondaires, comme celui de la femme (jouée par Maud Wyler) qui prédit pour bientôt la fin de l’humanité, viennent relancer, de temps à autre, l’intérêt. La bande-annonce n'était qu'un trailer ce qui est de plus en plus rare dans une période où tout est dévoilé trop tôt. un joli duo pour une histoire politicienne assez convenue. C’est l’un des thèmes de ce scénario. Le moins que l’on puisse dire sur le film de Nicolas Pariser est qu’il fourmille d’idées, de concepts et qu’il est gorgé de philosophie tel un fruit bien mur. 9 abonnés Lire ses 1 401 critiques, Suivre son activité Le réalisateur prend le temps de nous faire découvrir les personnalités des deux principaux protagonistes en faisant appel à l'intelligence et à la sensibilité du spectateur. Il faut reconnaître au film de Nicolas Pariser un point positif important : il parle d'un homme politique qui n'est ni corrompu, ni malhonnête, ni idiot, ni impuissant. Lire ses 238 critiques, Suivre son activité Indépendamment de quelques seconds rôles intéressants, comme celui tenu par Léonie Simaga ou Nora Hamzawi, mais qui auraient peut-être mérité d’être plus ou mieux écrits, le film doit beaucoup au duo charmant formé par Anaïs Demoustier et Fabrice Luchini. J'ai été autant intéressé par la description des méandres sentimentaux de la jeune normalienne jetée brutalement dans le grand bain que par la plongée dans les dessous d'une campagne électorale sans véritable enjeu. 213 abonnés Publicité | Au programme de ces plateformes : la série Snoopy dans l'espace, ou encore les films MA et Dark Waters. Lire ses 701 critiques, de Suivre son activité "Comme le maire, les héros qu’incarne Guitry parlent beaucoup et jouent la comédie. Ensuite la femme de ce pote, encore plus bourgeoise que lui. Mais sinon, le film fonctionne, certains dialogues sont parfaitement écrits, et même franchement pertinents, sur ce que c’est d’être de Gauche aujourd’hui, sur la montée du populisme jusque dans les têtes des intellectuels. Toute l'intelligence et la subtilité du scénario est de mettre en association un vieil homme politique toujours en mouvement malgré une lassitude évidente, et une jeune philosophe chargée d'observer et de donner des conseils pour faire jaillir d'éventuelles idées nouvelles.