Mais compte tenu des risques de contamination et des inquiétudes quant à la propagation du virus en détention, la tache est actuellement assurée par des employés d’un sous-traitant, a indiqué un porte-parole de la ville de New York.La gestion de l’île a été régulièrement critiquée, les services pénitentiaires étant accusés de ne pas entretenir correctement le site. «Tout plan d'inhumation temporaire sur une propriété publique sera exécuté avec soin, respect et de manière ordonnée, par le Bureau du médecin légiste. Nous continuerons à utiliser l'île de cette manière pendant cette crise et il est probable que les personnes décédées de COVID qui correspondent à cette description seront enterrées sur l'île dans les prochains jours », a indiqué vendredi aux « Echos » un porte-parole de la ville de New York. 19.5.2020 - 14:58. L’Île des Morts (Die Toteninsel) est une série de cinq tableaux peinte entre 1880 et 1886 par Arnold Böcklin.. Elle représente une île au coucher du soleil, vers laquelle se dirige une embarcation conduite par un passeur. Elle est pourtant bien à l'étude à New York: la ville pourrait devoir enterrer temporairement ses morts du coronavirus, sur une île au large du Bronx, les stockages de corps dans les morgues et les camions réfrigérés étant bientôt à leurs capacités maximales et les pompes funèbres, débordées. Jeudi 9 avril, l'État de New York a déploré près de 800 morts en 24 heures, son pire bilan en une journée. «Elle est dévastatrice pour notre système de santé et notre système de prise en charge des personnes décédées». Le rythme des enterrements est effréné dans cet État de New York, épicentre de la pandémie avec ses 7 000 morts. Certains refusent même de s'occuper de personnes décédées du Covid-19. Auparavant, cette île en grande partie inaccessible au public a notamment été un camp de prisonniers de guerre – pendant la guerre de Sécession et la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle trois prisonniers de guerre allemands y étaient détenus. Ce chiffre serait aujourd'hui d'environ 200, et ces personnes ne sont pas soumises à des tests de dépistage post-mortem. Pour lui, aborder le thème, aussi délicat soit-il, était donc nécessaire. Leurs tombes sont creusées par les prisonniers de Rykers Island, une île voisine. L’île a également abrité un sanatorium pour patients atteints de tuberculose, un hospice et une clinique psychiatrique, dont les bâtiments sont depuis longtemps en ruine.Au cours des 150 dernières années, plus d’un million de morts ont été enterrés sur cette île de 400 000 mètres carrés située au large du Bronx. Surnommée l’île aux morts, Hart Island, au nord de Manhattan, accueille depuis le XIXe siècle les corps de ceux que personne ne réclame : des sans famille ou des démunis qui n’ont pas les moyens de se payer des funérailles. Mais la crise du coronavirus est intervenue.Ce pourrait être une si belle journée de printemps. D’un ton amical, il demande s’il peut nous aider. Cité par plusieurs médias, un porte-parole des services pénitentiaires de la ville, qui gèrent le lieu, a indiqué qu’environ 24 personnes étaient enterrées chaque jour actuellement, contre 25 en moyenne par semaine avant la pandémie.Vendredi, le maire de New York a reconnu de manière implicite que des corps de personnes décédés des suites du coronavirus étaient enterrés à Hart Island. Mais les services sanitaires enterrent les corps non réclamés par la famille au bout de quatorze jours, et non plus trente jours comme auparavant, indique la presse américaine.Hart Island a successivement servi de camp lors de la guerre civile, d'hôpital psychiatrique, de sanatorium ou de maison de correction pour des garçons. J'aurais dû être plus clair à ce sujet», souligne-t-il sur Twitter. Des dizaines de corps de victimes du coronavirus non réclamés par des proches sont enterrés sur une île de New York, surnommée depuis longtemps « l’île des morts … Tout sera fait individuellement et chaque corps sera traité avec dignité», a-t-il toutefois souligné.L’île offre assez d’espace pour accueillir des corps d’habitants défavorisés pendant encore une dizaine d’années, a précisé la municipalité, qui avait prévu en réalité de transformer Hart Island en parc public à moyen terme. Depuis le ponton, on ne voit que les bâtiments à l’abandon et des bosquets. Mais il a aussitôt ajouté: «Nous n'en sommes pas là, je ne vais pas entrer dans les détails.».Mark Levine, lui, a jugé nécessaire de préciser ses propos. ... Depuis 150 ans, Hart Island est le cimetière des habitants pauvres de New York. Ceux-là: «Bientôt, nous commencerons l'«inhumation temporaire». Des corps, recouverts de draps, y sont placés à l'aide de chariots-élévateurs, à la vue des passants et des voisins. Si différents services médicaux sont saturés, c'est également le cas des morgues et des pompes funèbres. A un peu plus de dix kilomètres de là, sur le parking d’un stade de Randall’s Island, entre Manhattan et le Queens, les remorques forment de longues rangées.Certains jours, la plupart d’entre elles étaient disposées aux quatre coins de la ville pour recevoir les tas de corps que les cliniques ne parvenaient plus à gérer. Il qualifie la pandémie de «chose la plus douloureuse que notre ville ait connue depuis des générations». La FEMA, l'Agence fédérale des situations d'urgence, a promis 85 autres remorques. dpa/tafi. Les morgues des hôpitaux peuvent généralement contenir une quinzaine de corps, alors que 45 camions frigorifiques sont désormais parqués à proximité. Le ministère de la Défense et la Garde nationale ont déjà envoyé du personnel en renfort pour aider New York à gérer les décès liés à la pandémie.Inscrivez-vous et recevez les newsletters de votre choix.«Pire que le 11-Septembre», le témoignage d'un secouriste,La bataille entre LVMH et Tiffany devant la justice américaine en janvier,Nomination à la Cour suprême: Joe Biden dénonce «un exercice de pouvoir politique brutal».Des morts du Covid-19 enterrés temporairement sur une île de New York. Des morts sont enterrés dans des fosses communes en périphérie de la ville.Une vingtaine de personnes sont enterrées ici tous les jours. Incorrect, a répondu le maire de.Ce vendredi, la municipalité indique qu'elle ne réalisera pas d'enterrements temporaires sur Hart Island, aux conditions d'accès très strictes. «Il n’y aura pas d’inhumations massives sur Hart Island. Pour le moment, les proches des défunts ne peuvent pas effectuer la traversée pour se rendre sur les tombes. «Les gens qui perdent quelqu'un à cause de ce virus appellent parfois une demi-douzaine de pompes funèbres, et il n'y a plus moyen de pouvoir recourir à leurs services».C'est sur cette île de 400 mètres sur 1,6 kilomètre que sont inhumés depuis des années les corps d'indigents que personne ne réclame. Des fosses communes de 21 mètres contiennent chacune environ 150 corps. Depuis 150 ans, Hart Island est le cimetière des habitants pauvres de New York. Devant l’hôpital du Mont Sinaï, à New York, tous les jours, à 19 heures, les soignants ont droit à l’hommage des New-Yorkais. Les voiliers blancs sont bercés par l’eau salée de l’océan, alors qu’au loin, les gratte-ciel de Manhattan se dressent face au soleil de midi. Un panneau indique «zone interdite» et à travers la clôture grillagée, on aperçoit un ponton. Lors de cette journée chaotique de lundi, Freddi Goldstein, l'attachée de presse de la ville de New York, s'est exprimée en ce sens. Mais aucune décision n'a encore été prise. L'Etat de New York a enregistré 8.000 morts depuis le début de l'épidémie.De nuit, seule une petite lumière rouge, à la pointe de l'île, permet depuis le ciel de distinguer Hart Island. Coronavirus : Hart Island, l'île-cimetière des morts non réclamés de New York | Les Echos Voir la bourse sur Investir Avec plus de 430 000 contaminations, la première puissance mondiale dénombre le plus grand nombre de cas de Covid-19 au monde, et 16 000 décès, vendredi 10 avril. Elle a aussi précisé que «les personnes incarcérées ne se chargeront pas des enterrements», et rappelle qu'habituellement le creusement des tombes se fait «sur une base volontaire et pour 6 dollars de l'heure».Epicentre de la pandémie aux Etats-Unis, l'Etat de New York totalise près de la moitié des cas de contamination recensés dans le pays, et presque autant pour ce qui est du nombre de morts. L’île des morts oubliée de New York. L'Etat de New York a enregistré 8.000 morts depuis le début de l'épidémie. Des dizaines de corps de victimes du Covid-19 non réclamés par des proches sont enterrés sur une île de New York, surnommée depuis longtemps « l’île des morts ».Située au nord-est du Bronx, Hart Island est utilisée comme fosse commune de New York depuis 1869. Lundi matin, devant la presse, Bill de Blasio a bien évoqué la possibilité d'«enterrements provisoires, pour pouvoir dépanner jusqu'à la fin de la crise, et ensuite collaborer avec chaque famille pour trouver les arrangements les plus appropriés». Si en temps normal, elle accueille environ 1100 cadavres par an, ce chiffre a connu dernièrement une hausse considérable en raison de la pandémie de coronavirus.«Les images de nos compagnons new-yorkais enterrés sur Hart Island sont déchirantes pour nous tous», a déclaré le maire Bill de Blasio. Son cousin, un chauffeur de bus new-yorkais, a succombé au COVID-19 il y a trois semaines, raconte l’agent. Ni le Département pénitentiaire qui administre l'île, ni le Bureau du médecin légiste de New York ne confirment si les corps actuellement enterrés là-bas sont liés à la pandémie.Après des discussions avec ses collègues du conseil de ville à la suite des réactions déclenchées sur Internet, Mark Levine semble désormais penser que c'est bien cette option qui l'emporterait si les besoins augmentent. Comme dans d'autres pays, les morgues et les crématoriums sont saturés. Les morgues de la ville sont saturées, les maisons funéraires et crématoriums, surchargés. Mais à la périphérie de la métropole, les drapeaux américains sont également en berne.Il suffit d’aller à l’autre bout de l’allée pour en voir la raison. En réalité, la petite île isolée au large du Bronx devait être transformée en parc public. Le rythme des enterrements est effréné dans cet État de New York, épicentre de la pandémie avec ses 7 000 morts. Selon le « New York Times », jusqu'à 280 personnes meurent chaque jour chez elles à New York. «Le projet d'enterrer temporairement des morts dans un parc de la ville, ou un autre espace public, est une «éventualité», qui pourrait être évitée si le nombre de décès diminue de manière significative, ou si nous trouvons un moyen de sécuriser l'espace de réfrigération nécessaire. Depuis 150 ans, Hart Island est le cimetière des habitants pauvres de New York. En 2008 déjà, la ville avait, dans un «Plan pandémie», réfléchit à des solutions d'«enterrements temporaires» et évoqué les parcs publics new-yorkais comme solution de repli. Le rythme des enterrements est effréné dans.Dans ce décor de désespoir, une bonne nouvelle : le nombre des hospitalisations et des admissions en soins intensifs n’a jamais été aussi bas, notamment grâce au confinement, affirme le gouverneur Andrew Cuomo. Elle est pourtant bien à l'étude à New York: la ville pourrait devoir enterrer temporairement ses morts du coronavirus, sur une île au large du Bronx, les stockages de corps dans les morgues et les camions réfrigérés étant bientôt à leurs … Les États-Unis sont le 2e pays le plus endeuillé par le coronavirus, après l’Italie. Avant la pandémie, 20 à 25 personnes par jour en moyenne mouraient à la maison dans la métropole. Abonnez-vous dès maintenant !Sur un ton offensif, l'ancien vice-président de Barack Obama a officiellement accepté, jeudi soir, l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle du 3 novembre, depuis sa ville de Wilmington (Delaware). New York pourrait devoir dégainer son plan B.L'idée fait frémir. Les faits, d'abord: New York est en pleine urgence sanitaire, la pénurie de matériel médical et de personnel menace et la gestion des corps est un réel problème. Les photos du site ont fait le tour du monde.La pandémie de coronavirus a durement touché la mégapole de.Depuis environ 150 ans, Hart Island est le cimetière des habitants pauvres de New York. Même s’ils n’étaient pas encore clairement définis, les détails du projet et le calendrier sont désormais complètement bouleversés par la pandémie de coronavirus.L’île est aujourd’hui l’un des endroits les plus verrouillés de toute la ville. Jeudi 9 avril, encore près de 800 décès ont été décomptés. Comme presque toujours ces jours-ci, la conversation tourne rapidement autour des inquiétudes liées à la crise et des récits d’horreur que beaucoup trop d’habitants de la ville ont désormais vécus. Début 2018, plusieurs médias locaux avaient montré des images d’ossements dispersés sur les rivages de l’île, provenant de squelettes découverts par l’érosion.CPAM offre une programmation axée sur les besoins des communautés ethnoculturelles francophones d’origine haïtienne, latino-américaine et africaine de la région métropolitaine de Montréal.Maladie d’Alzheimer : pour les proches, un quotidien transformé en « enfer »,Mali : Ba N’Daou, ancien ministre de la Défense, désigné président de transition,Jovenel Moïse nomme un CEP pour organiser les élections et un référendum pour une nouvelle Constitution,Sur le parvis de Notre-Dame, les charpentiers partagent leur savoir-faire,Ce médicament n’est pas un vaccin test contre le Covid-19 dont seraient dispensés « les Etats-unis et l’Union européenne »,Coronavirus : avec un bilan quotidien en baisse, l’Italie espère avoir atteint un plateau,Le G20 échoue à s’accorder sur une baisse de la production de pétrole,3390 blvd Crémazie est Montréal (Québec) H2A 1A4. Jeudi, 777 nouveaux décès du Covid-19 ont été recensés.Les images de camions frigorifiques installés à la porte des hôpitaux new-yorkais ont déjà fait le tour du monde. Mais la ville indique désormais faire appel à des contractants extérieurs.Chaque jour, la rédaction des Echos répond à votre besoin d’une information fiable et vous aide à prendre les meilleures décisions.Conservez une vision globale de la situation, en France et dans le monde. Quelques centaines de mètres plus loin se trouve Hart Island, une île devenue célèbre après que de nombreuses victimes du coronavirus y ont été enterrées dans des fosses communes. «Hart Island a toujours été là. Le public doit savoir.Il soutient qu'il ne s'agit pas d'une vague hypothèse.