« Seule constitue une perte de chance réparable, la Replier Chapitre V : De l'extinction des obligations. Sous-section 2. Notion de perte de chance en matière de responsabilité contractuelle . Article 1238. Dans la mesure où le prévisionnel d’exploitation (validé également) fait ressortir une perte de revenu de 100.000 €, l’indemnisation de la perte de chance serait de 36.000 € (100.000 € x 36%). ==> Reconnaissance de la perte d’une chance comme préjudice réparable. « Le Moniteur », page 672. Par cette décision les juges du droit sont venus rappeler la nécessité pour les juges du fond retenant l’existence d’une perte de chance, de préciser et qualifier la nature de l’éventualité dont est privée la victime d’une perte de chance. Article 1238: Seule constitue une perte de chance réparable, la disparition actuelle et certaine d’une éventualité favorable. Ainsi, seule constitue une perte de chance réparable, la disparition actuelle et certaine d’une éventualité favorable (Cass. Dans un arrêt fondateur du 17 juillet 1889 la Cour de cassation a reconnu, pour la première fois, le caractère réparable de la perte de chance. En droit, la perte de chance réparable, est une notion dégagée par la Jurisprudence (Voir Cass. Le lien de causalité Article 1239 La perte de chance est une notion dégagée par la jurisprudence. La perte de chance indemnise pour la victime le fait d'avoir perdu une probabilité de réaliser un gain ou d'avoir perdu une opportunité d'éviter une perte (matérielle ou non). Abrogé par Ordonnance n°2016-131 du 10 février 2016 - art. Dans tous les cas on n'indemnise pas l'entier dommage, car il y a toujours un élément d'incertitude. Le préjudice de perte de chance est distinct de l’avantage qu’aurait procuré cette chance si elle s’était réalisée. Crim. AJACCIO, R. PORTE et M. TENDEIRO, 7ème édition (960 pages), septembre 2013, éd. 2 Création Loi 1804-02-07 promulguée le 17 février 1804. Article 1238 Seule constitue une perte de chance réparable, la disparition actuelle et certaine d’une éventualité favorable. Par deux arrêts en date du 7 avril 2016, la Cour de cassation est revenue sur la notion et l’évaluation du préjudice de perte de chance. Par albert.caston le jeu, 06/06/2013 - 07:20 . Civ 1 re, 21 nov. 2006, n° 05-15.674). 18 mars 1975 n° 74-92.118). Pour faire valoir la perte de chance, la victime doit avoir été en position de chance, position dont elle a été privée en raison du fait dommageable. Depuis les années 1960 et en augmentation au cours de la dernière décennie, la notion de perte de chance considérée comme un nouveau et réel préjudice (en pratique un dommage réparable) a pris naissance, puis s’est trouvée l’objet de plusieurs jurisprudences de la Cour de … C’est notamment l’objet de l’arrêt rendu par la chambre commerciale le 21 juin 2017. Qu’est-ce que la perte de chance ? La Cour de cassation qualifie ce manque à gagner, lorsqu’il est réparable, de perte d’une chance. Le préjudice de perte de chance est distinct de l’avantage qu’aurait procuré cette chance si elle s’était réalisée. Ainsi, la probabilité de réalisation de la chance serait de 36% (0,8 x 0,9 x 0,5 = 0,36). Pour en savoir plus : voir « Traité de la responsabilité des constructeurs », par A. CASTON, F.-X. L’article 1238 de l’avant-projet de réforme, consacré à la perte de chance, est, à l’heure actuelle, rédigé ainsi :