Beyrouth, 10 vol.Â. Samîḥ Ê¿Abbâs, Beyrouth-Le Caire. Ces portraits du Prophète mériteraient une étude à part, tant du point de vue du lexique très particulier qui est employé que d’une comparaison possible avec les traités de physiognomonie et les descriptions de fondateurs d’autres traditions religieuses et spirituelles. » [Coran 68 :4] De même, le Prophète a dit : "Mon Seigneur m'a éduqué et l'a (donc) fait de bonne manière". Dans ce domaine comme dans d’autres, le corps du Prophète apparaît comme hors du commun. 44 Les voyageurs par mer partant de Tunis emportaient de la terre de la tombe de Muḥriz b. Khalaf, le saint patron de la ville. Tous les êtres et les choses participent donc à un degré ou à un autre du sacré et leur caractère profane n’est que l’expression d’une absence de statut sacré spécifique. Une autre tradition généralise ce cas : « Les prophètes sont vivants dans leur tombeaux, en prière » (Subkî, 1371 H : 179-80). Rukâna accepte. Voir d’autres versions chez Ibn Shabba (m. 264/877), 1410 H. : 602-616 ; Suyûṭî, 1967, I : 178-190 ; Muttaqî al-Burhânpûrî, 1971, VII : 161-177 (d’après le Janf al-jawâm'f de Suyûṭî) et également les développements de Qasá¹­allânî, 1326/1907, I : 248-287 (cet auteur inclut dans l’énumération des qualités physiques un passage sur la pureté et l’éloquence de la langue du Prophète, en jouant sur le sens physique et linguistique). Ses membres et sa carrure étaient forts. — Et pourquoi as-tu bu le sang ? Abû Bakr et ‘Umar demandent successivement la permission d’entrer et s’entretiennent avec le Prophète. 5La langue arabe connaît trois termes différents pour désigner le corps, reflétant ainsi la complexité de la relation avec le corps et l’esprit. Wensinck J.A., 1992, Concordance et indices de la tradition musulmane, Brill, Leiden, 2e éd., 8 t. 1 Coran, XXVI : 194 : « L’esprit fidèle l’a fait descendre sur ton cœur pour que tu sois de ceux qui avertissent ». Les philosophes grecs puis musulmans se sont longuement penchés sur cette question7. 16 Sur cette question controversée et les différentes versions du récit, voir, entre autres, Ibn Kathîr, 1986, III : 108-117. Il répond à son maître qui lui demande pourquoi il a agi ainsi : « Il n’y a pas sur la terre d’homme meilleur que celui-ci ; il m’a informé de ce que seul sait un prophète » (Ibn Hishâm, 1955, I : 421). 7La préparation du cœur et du corps s’explique par la pureté nécessaire à la réception de la parole et à l’élévation vers Dieu, mais aussi par le caractère éprouvant de la révélation. — (m. 279/892), 1985, Awṣàf al-nabî, éd. 33A l’instar des martyrs, morts mais vivants, le corps des prophètes, témoins dans ce monde et dans l’autre pour les hommes, reste donc animé d’une vie, de la vie des esprits affranchis des limites de la vie corporelle ordinaire et susceptibles de se manifester d’une manière quasi-sensible aux êtres doués de sensibilité spirituelle. Celle-ci portait sur l’unicité de Dieu et sur le jugement dernier et visait le luxe et les richesses des dirigeants Mecquois. Selon la tradition exégétique, seuls Marie et Jésus ont été protégés de la touche de Satan qui fait pleurer les enfants à leur naissance (Ṭabarî, 1971, VI : 336-43). Ibn Hlshâm (m. 218/833), 1955, Al-Sîra al-nabawiyya, éd. 23Ce sentiment est si fort chez certains compagnons qu’il entraîne une extrême pudeur, comme dans le cas bien connu de ‘Uthmân qui déclarait que sa main droite n’avait plus jamais touché son sexe depuis qu’avec elle, il avait prêté serment d’allégeance au Prophète37. est le livre de l’Imam Malik « Al-Mouatta ». L’usage précis que le Coran fait de ces trois noms du corps ne correspond pas nécessairement à leur emploi assez interchangeable en arabe classique, si l’on en croit le Lisân al-‘arab11. Ce sont d’autres qualités, de perception ou d’action plus subtile, que montre en général son corps miraculeux. Voir également Muslim, 1329 H, faḍâ’il : 80-85, VII : 80-82 et Ibn Ḥajar al-Haytamî, 2002, VIII : 282-283. Quand Ê¿Uthmân demande à son tour à être introduit, le Prophète se rassoit, se couvre et le reçoit. C’est en effet avec son corps16 que Muḥammad voyage de La Mecque à Jérusalem pour traverser ensuite les cieux vers son Seigneur. L’épreuve par le sang : plaisir, circoncision et virginité . Aux sources de l’ésoté-risme en Islam, Verdier, Lagrasse, 378 p. Andrae T., 1918, Die Person Mohammeds in Lehre und Glauben seiner Gemeinde, Stockholm. Il est significatif que la terre en contact avec le corps défunt, la turba, ait fini par désigner l’édifice construit au-dessus de la tombe, l’équivalent de la qubba, au départ une tente, puis cette forme architecturale alliant le cube à l’hémisphère et symbolisant l’union de la terre et du ciel. Quand le Prophète, après la première apparition de Gabriel, doute de la nature de l’être qui se présente à lui, Khadîja, son épouse lui demande de le prévenir quand il reviendra, ce qu’il fait. La sixième année de l’hégire (627), le Prophète Muhammad (saw) a voulu présenter et inviter les pays voisins à reconnaître le nouveau pays musulman en leur envoyant des lettres officielles. Voir surtout le choix de textes dans la deuxième partie. They kiss it and even absorb its excretions in order to be saved in the afterlife. Elle ramène en réalité l’homme vers sa création première, si souvent rappelée dans le Coran. Idris, 1959 : 328. M. Khalîl Harrâs, Le Caire, 3 t. — 1975, (m. 911/1505), 1352 H, Inâ’ al-azkiya’ bi-ḥayàt al-anbiyâ’ dans al-Ḥâwî li-l-fatâwî, Le Caire, reprod. 35 Il faut évoquer aussi les traditions sur les images des prophètes et du Prophète, montrées à des Compagnons qui reconnaissent celui-ci, soit dans un monastère à Buá¹£râ en Syrie du temps du Prophète, soit à Damas, durant le califat d’Abû Bakr, en présence d’Héraclius qui fait apporter un grand coffre doré comportant des compartiments fermés à clé. Qu’est-ce qu’elle est pénible cette terre …!! La mosquée du Prophète, Masjid Al-Nabawi, à Médine, qui renferme la tombe de Mahomet, attire chaque année des millions de pélerins musulmans. Le corps, dont le rapport avec le sacré est ambigu, se trouve ici à la frontière de deux intimités également sacrées mais exclusives l’une de l’autre. Il avait un teint éclatant, ni trop blanc ni trop brun. Il s’agit non seulement de pudeur mais aussi de préserver la sacralité du corps qui ne doit ni être vu, ni voir ce qui pourrait mettre un voile entre le Prophète et la vision des choses saintes. Abû Tharr vu par le Prophète (P) 174. M. Zuhrî Al-Najjâr, Riyâd, 2 vol.Â, Ibn Ḥajar al-Haytamî (m. 974/1567), 1967, MajmaÊ¿ al-zawâ’id, reprod. Sa cuisse devient si pesante que le Compagnon a l’impression que la sienne va se briser17. Recueil du Dîwân, Hymnes et prières, Sentences prophétiques et philosophiques, Paris, Cerf, coll. 12 Wensinck, 1992, à ces deux mots. Beyrouth, s.d., 4 t., 2 vol.Â. Khâlid b. al-Walîd portait dans son bonnet des cheveux du Prophète qu’il avait recueillis alors que celui-ci se désacralisait de la Ê¿umra. 22 Nasâ’î,1930, VII : 61, Ibn Ḥanbal III, 128. Sur d’autres traditions semblables, avec d’autres Compagnons, voir Bayhaqî, 1985, VII : 65-78. Retrouvez toutes les phrases célèbres de Mahomet parmi une sélection de + de 100 000 citations célèbres provenant d'ouvrages, d'interviews ou de discours. La Révélation apparaît dans le Coran ainsi que dans les traditions qui parlent des effets physiques de sa descente, comme le processus par lequel la Parole prend corps pour redevenir parole55. Le contenu de ce chapitre est repris dans Ibn cArabî, 1329 H, II : 235-241, chap. Il a empêché le versement du sang des innocents, et en même temps, il a ouvert au monde la voie du progrès et de la prospérité. De même tout homme est sacré pour son prochain, comme le Prophète le rappelle solennellement lors du pèlerinage de l’Adieu, résumant ainsi les principaux commandements de la Loi5. Amir-Moezzi M. A., 1992, Le guide divin dans le shî’isme originel. Umm Salama, l’épouse du Prophète, conservait des cheveux dans une sorte de cloche (juljul) d’argent. 39 Yûsuf al-Kândihlawî, Ḥayât al-á¹£aḥâba, II 590, d’après cAbd al-Razzâq et Bacawî. Ibn Ê¿Arabî (638/640), 1946, Fuṣûṣ al-ḥikam, éd. 6 Sur les diverses représentations de la personne du Prophète et leur développement en islam, l’ouvrage de Andrae, 1918, reste sans équivalent. 54 La relation entre la Révélation et la sacralité du corps est particulièrement soulignée dans cette tradition rapportée par al-Ḥasan al-Baá¹£rî : « Celui à qui le Saint Esprit (rûḥ al-quds) a parlé, il n’est point permis à la terre de manger de son corps » (Suyûṭî, 1967, III : 403, d’après al-Zubayr b. Bakkâr, Akhbâr al-Madînd). Elles permettent d’entrevoir les raisons profondes de la sacralité du corps prophétique54. 39La mention du sexe célèbre l’hymen virginal du corps et de l’Esprit. Il lui arrive souvent d’imposer les mains. En ce qui concerne les hommes, c’est leur contact plus ou moins proche avec le sacré qui confère à leur personne, et à leur corps en particulier, une sacralité plus ou moins grande. Le Prophète, lui, s’identifie à tous les modèles prophétiques qui lui sont proposés : du corps éprouvé de Job au corps sublimé de l’Ascension redescendu vers les hommes. Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Mentions légales & crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, You will be redirected to OpenEdition Search, « … Je suis votre imam ; ne me précédez pas dans l’inclinaison ni dans la prosternation et ne relevez pas la tête avant moi car je vois devant moi et derrière moi. La question a préoccupé les mêmes auteurs qui s’emploient à nourrir la vénération du Prophète, en citant des anecdotes illustrant sa présence vivante et perceptible à ceux qui visitent sa tombe ou se tiennent à ses côtés46, comme Saʿîd b. al-Musayyib (m. 94/712-3) qui resta enfermé près du tombeau, lors des événements d’al-Ḥarra (63/683) ; pendant trois jours on ne fit pas l’appel à la prière à la mosquée du Prophète et Saʿîd n’était informé des temps des prières que par un murmure venant de la tombe (Dârimî, s.d., muqaddima 15, I : 44). (C'est cette date qui est commémorée pendant le Mawlid Annabaoui). Ceci est vrai aussi des cycles partiels de l’humanité, racontés dans les histoires prophétiques. 52 Bukharî, 2001, wuḍû’ 3, n° 136. Il doit aussi, dans son corps et son esprit, être imité par les hommes, comme le montre la protection divine qu’il doit continuer à demander lors de la lecture du Coran14. Implicitement, cette hâte du Prophète est mise en rapport, sur un autre plan, avec celle de l’homme ordinaire qui désire « celle qui se hâte », c’est-à-dire la vie immédiate au détriment de l’autre où les hommes seront distingués par leurs visages lumineux ou soucieux. Ibn Qayyim al-Jawziyya (m.751/1350), 1968, Jalâ’ al-afhâm fîsalâtÊ¿ alâ khayr al-anâm, éd. Quelques conseils du Prophète Mohammed (SWS). Il s’agit une nouvelle fois de préparer le corps à un événement certes spirituel mais engageant la totalité de l’être. 28Abû ʿÂsim, un des rapporteurs de cette tradition, ajoute : « On considérait que la force de Ê¿Abdallâh lui venait de ce sang ». Le magazine satirique français Charlie Hebdo a réédité les caricatures du prophète Mahomet qui ont fait de lui la cible d'un attentat terroriste meurtrier en 2015. De l’Iran mazdéen à l’Iran shi’ite, Buchet/Chastel, Paris, 419 p. Guenon R., 1927, Le Roi du monde, Charles Bosse, Paris, 136 p. Hamidullah M., 1960, « Une ambassade du calife Abû Bakr auprès de l’empereur Héra-clius et le livre byzantin de la prédiction des destinées », Folia Orientalia, vol. II. 55 La descente de la Parole dans le corps peut être considérée comme l’achèvement du processus de remontée de l’esprit vers Dieu par la récitation et l’élévation de sa Parole, ce qui est la définition du combat dans la voie de Dieu. - le sacrum (Ê¿ajm ou Ê¿ajam al-ƒanab) »48. 32 Bukhârî, 2001, manâqib, n° 3437. Si le sceau de la prophétie, protubérance de chair que le Prophète porte entre les omoplates, est l’un des signes physiques qui permet à ceux qui connaissent la prédiction des Ecritures à son sujet de le reconnaître33, l’ensemble de son corps, de ses gestes tout comme le déroulement de sa mission, doivent correspondre à la science qu’ont de lui les Gens du Livre, selon le Coran34. Chaque compartiment contient l’image d’un prophète sur un tissu de soie. It is deeply venerated by te prophet’s Companions. Dans l’une des traditions rapportées par ‘Alî, celui-ci raconte qu’il prêchait au Yémen où l’avait envoyé le Prophète. Le prophète (Samuel) déclare aux Fils d’Israël pour justifier la royauté de Saül : « Dieu l’a élu au-dessus de vous et a accru son aptitude en science et en corps (zâda-hu basá¹­atanfî l-‘ilm wa l-jism) » (II : 247) et Dieu dit au Prophète au sujet des Hypocrites : « Quand tu les vois, leurs corps t’impressionnent » (LXIII : 4). D’un certain point de vue, tout étant régi par la Loi divine, révélée ou cosmique, rien n’échappe à la catégorie du sacré. ), 1959, Manâqib d’Abû Isḥâq al-Jabaniyâni et Manâqib de Muḥriz b. Khalaf, PUF, Paris. Par l’intermédiaire de ses cheveux, on a donc continué à vénérer le corps du Prophète après sa mort. Bukhârî (m.256/870), 2001, á¹¢aḥīḥ éd. Le sang revient alors au visage de sa fille qui affirme ne plus avoir connu la faim par la suite (Bayhaqî, 1985, VI : 108)25. En islam, comme dans toute tradition religieuse et spirituelle, l’étude des rapports entre le corps et le sacré nécessite donc un retour au modèle du fondateur. Ces traditions et bien d’autres constituent le fondement de la visite des tombes (ziyârat al-qubûr). 30L’islam ne connaît pas le culte des reliques, si on entend par là le corps mort, en tout ou en partie. Le statut du corps prophétique mort, mais toujours vivant, comme celui des martyrs, anticipe pour l’ensemble des croyants le corps transposé, illuminé dans l’au-delà. Les Compagnons l’entourent d’une vénération extrême ; l’embrasser et même en absorber les excrétions sont gage de salut. 36 Ibn al-Jawzî, 1976, II : 39-67. Son visage n’était pas trop gros ni ses joues trop gonflées. This body gifted with supernatural powers, depicted ingreat detail, symbolises the perfection of this human being. Ceci explique pourquoi les martyrs morts au combat, témoins de la Parole et d’un degré juste en dessous de celui de la prophétie, répondent à Dieu qui leur demande ce qu’ils désirent de plus au paradis : « Nous te demandons que nos esprits soient renvoyés dans nos corps ici-bas pour que nous soyons tués dans ta voie » (Ibn Mâja,1972, jihâd 16, n° 2801). « — Qu’est-ce qui t’a poussé à faire cela, ô Sawâd ? » « — Ô Envoyé de Dieu, nous sommes en présence de ce que tu vois et je n’ai pas voulu te quitter sans que ma peau ne touche la tienne » (Sîra I 626). Son rôle dans les diverses méthodes initiatiques du soufisme n’est pas moindre, et la vénération intérieure dont sont entourés les maîtres spirituels et les saints en général concerne également leur corps. Un corps pénétré de celui de l’Élu, serait-ce de certaines de ses excrétions, ne saurait être châtié ; son âme est donc sauvée. Ali ibn Abi Talib est le cousin du prophète de l'islam Mahomet et fils d'Abû Tâlib, oncle de Mahomet qui l'a élevé et protégé comme son propre fils après la mort de son père Abdullah. Il ne dit pas autre chose de Surra, la servante abyssine de son épouse Umm Salama ; quand il apprend qu’au lieu de vider son pot de chambre, elle en a bu le contenu : « Elle s’est entourée d’un enclos contre le feu » (Kândihlawî,1968, II : 581-2). Téhéran. Le Prophète répond par exemple à celui qui lui demande quand la prophétie s’imposa à lui : « — Alors qu’Adam était entre l’esprit et le corps (bayna l-rûḥ wa l-jasad) », Tirmidhî, s.d., vol. 1. 10La relation du Prophète avec ses épouses, modèle pour les croyants et les croyantes, illustre un autre modèle de participation du corps au sacré, valorisant l’union conjugale et les soins du corps. Soumission : Recommandations d’écriture aux auteurs. 13Muḥammad n’aime pas seulement les parfums, son corps lui-même dégage un parfum de musc. Il le serra encore et plus fort, puis il lui demanda de lire, et le Prophète Mohammed (Salla Allah alayhi wa salam) répondit qu’Il ne savait pas lire. 21Le corps des prophètes, et du Prophète en particulier, laisse donc transparaître des qualités et des vertus qui transcendent l’humanité ordinaire, tout comme leur vie s’identifie à la mission dont ils sont investis. Pour éprouver Salomon et lui rappeler la totale dépendance de sa royauté, Dieu installe sur son trône un démon qui règne à sa place quarante jours, selon l’une des interprétations de ce verset : « Nous projetâmes sur son trône un corps puis il revint à résipiscence » (XXXVIII : 34). Il avait un teint éclatant, ni trop blanc ni trop brun. Il fit tomber son vêtement de dessus de son dos. Par deux fois, le Prophète le terrasse. Le commandement de Dieu est un décret inéluctable. Dieu le rappela à lui, alors qu’il n’avait pas vingt cheveux blancs sur la tête et dans la barbe » (Bukhârî, 2001, « Il n’était ni d’une grandeur excessive ni d’une petitesse ramassée mais d’une taille moyenne. Abû Ḥâmid al-carnâḥî, Tuḥfat al-albâb, cité par. Taha Yûsuf Shâhîn, Le Caire. Le Prophète lui demande s’il est prêt à reconnaître la vérité de son message, s’il parvient à le vaincre à la lutte.