Une deuxième technologie disponible conserve un puits de stabilisation, mais remplace le flotteur par une mesure télémétrique effectuée par un capteur — qui fut d'abord ultrasonore, à partir des années 1980, mais, deux décennies plus tard, devient une mesure radar[27]. "La stabilisation de la température au-dessous des 2°C est insuffisante pour maintenir le niveau moyen d'élévation des mers jusqu'en 2300 au-dessous d'1m50," affirment les chercheurs. Ce qui correspond à environ 0,8 mm par an d'élévation du niveau de la mer. Malgré cette réserve beaucoup plus faible que celle des inlandsis, ces glaciers sont très importants dans l'évolution du niveau de la mer au cours du siècle écoulé, et dans le futur proche : étant bien plus petits et situés dans des régions où la température peut devenir positive l'été, ils fondent beaucoup plus rapidement que les énormes Inlandsis polaires[62]. Selon les cartes interactives publiées par l’Agence européenne pour l’environnement qui mettent en scène les scénarios du GIEC en Europe, la France sera particulièrement touchée par la montée des eaux. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce chiffre passe à 139 pour 3 degrés de réchauffement, et à 148 pour 4 degrés[107]. Selon le Pr Kenneth G. Miller[84] (Université de Rutgers), si l'on compare la situation de la terre du XXIe siècle à celle du Pliocène (période marquée par une eustasie importante[85]), 12 à 22 m de d’eaux marines auront recouvert les terres les plus basses au début du prochain millénaire[86], dans le cas où la température moyenne de la terre n'augmente effectivement pas de plus de 2 °C (scénario bas retenu par la communauté internationale). Vagues de chaleur inédites, sécheresses meurtrières, fonte des glaciers, montée des eaux, multiplication de catastrophes naturelles… le réchauffement climatique est le défi majeur de notre génération et, faut-il le craindre, de celles qui doivent encore venir. Des lacs sont aussi utilisés pour la calibration des mesures. Planton S. et al. C'est donc la fonte des masses de glace continentale qui contribue à l'élévation du niveau de la mer[55],[59]. Cet effet, correspondant à un changement de la masse volumique, est dit stérique, par oppositions à toutes autres contributions qui sont barystatiques, c'est à dire représentent une variation de la masse d'eau présente dans les océans[54]. La baisse du niveau du lac Tchad et la mer d'Aral, et l'assèchement de leur bassin, a aussi contribué, de façon marginale, à l'élévation du niveau de la mer[74]. Par ailleurs, la plus grande profondeur peut entraîner une modification de direction des courants, ce qui soumet le tapis végétal à une plus longue durée de submersion et à une salinité plus élevée, causant son appauvrissement[104]. Compte-tenu du refus du dépôt de cookies que vous avez exprimé, afin de respecter votre choix, nous avons bloqué la lecture de cette vidéo. La capacité thermique des océans est environ 1000 fois supérieure à celle de l'atmosphère, c'est à dire que la même quantité de chaleur qui élèverait d'un degré la température de l'atmosphère, l'élèverait que de un millième de degré celle des océans[56]. Les études divergent, mais la plupart semblent répondre ", Les scénarios en question, ce sont ceux mis en avant par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (, publiée ce mardi dans la revue "Nature Communications", Ce qui fera la différence ? Les marégraphes sont des installations fixes qui mesurent localement le niveau de la mer. Bien sûr, si les objectifs de l'accord de Paris n'étaient pas atteints, la situation ne pourrait qu'empirer... Ces projections restent donc optimistes et à long terme, tout en soulignant la nécessité d'agir au plus vite. Difficile en effet de mesurer l'impact d'un réchauffement dont il est difficile d'évaluer l'étendue possible et ses conséquences sur les différentes calottes glaciaires. L'érosion des sols contribue à l'élévation du niveau de la mer. Ni le GIEC (j'ai lu les rapports) ni personne (pas même Jean Zougel) n'a démontré que le CO2 anthropique était responsable du réchauffement. Les marées astronomiques diurnes et semi-diurnes, phénomènes périodiques dont l'amplitude totale peut varier de 20 cm à 16 m selon les endroits, sont faciles à mesurer, du fait de leur périodicité courte[17]. Le niveau de la mer était alors environ 4 m en dessous de son niveau actuel. November 14-18, 1989. Cette variation est d'environ 1 cm pour 1 hPa[21]. L'élévation du niveau moyen de la mer s'accélère : entre 1901 et 1990 il a augmenté à une vitesse d'environ 1,4 mm/an[5] pour passer à 3,6 mm/an entre 2006 et 2015[5]. Selon la synthèse 2019 du GIEC, la vitesse d'augmentation du niveau de la mer était de 3,2 mm/an entre 1993 et 2015[5] et 3,6 mm/an entre 2006 et 2015[5]. L'érosion des côtes sera également amplifiée par l'élévation du niveau marin. Les effets se sont déjà faits ressentir dans de nombreuses régions. Les îles en question n'étaient pas peuplées. Dues à différents phénomènes astronomiques, elles ont des amplitudes relativement faibles. La traversée de l'ionosphère affecte la vitesse de phase des ondes, en créant un délai qui est fonction du niveau d'ionisation, et varie donc considérablement selon l'heure de la journée, et est aussi affectée par les cycles d'activité du Soleil. Cartographier le futur trait de côte et son évolution relève encore du domaine de la prospective et de ses incertitudes. Dans le monde, de nombreuses régions littorales ont commencé à consolider ou rehausser leurs digues, à redimensionner leurs systèmes d'écluses ou de protection, sans néanmoins qu'il y ait de consensus sur la hauteur du risque à envisager ou sur les dates butoirs[95]. C'est un risque potentiellement considérable, car il peut concerner les aquifères qui alimentent en eau douce des régions côtières très peuplées[102]. Le niveau des mers est en train de monter et ce phénomène est lié au changement climatique d'origine humaine. Des mesures d'une précision extrême étant nécessaires, il existe de complexes phases de calibrations visant à corriger les différentes erreurs de mesure possibles. La caractérisation extrêmement précise de l'orbite est obtenue par positionnement GPS, par système DORIS qui fonctionne comme un GPS inversé (émetteurs au sol, récepteur sur le satellite), par télémétrie laser, ou par des combinaisons de ces techniques[39]. Maintenir la montée des océans à moins d'un mètre en 2100 semble aujourd'hui aussi délicat que de rester au-dessous des deux degrés de réchauffement prévus par l'accord de Paris. Cet effet est croissant avec la latitude : son écart-type sur l'année est inférieur au centimètre dans les régions équatoriales, et atteint 7 cm aux abords de l'océan Arctique. À ce jour, les changements de niveau marin n'ont pas encore causé de graves pertes environnementales, humanitaires, ou économiques dans les petits États insulaires. La même proportion est déterminée par la synthèse du GIEC de 2019, d'après laquelle la contribution de la dilatation thermique des océans est de 1,40 mm/an (très probablement entre 1,08 à 1,72 mm/an) entre 2006 et 2015[3]. « Cette montée des océans inondera les côtes du monde entier et affectera environ 70 % de la population mondiale » dit H. Richard Lane (Directeur de programme à la division Géologie de la National Science Foundation, qui finance cette recherche). À cause de la fonte des glaces et de l’expansion thermique des mers, les océans recouvrirons alors les terres aujourd’hui (2010) occupées par environ 70 % de la population humaine. Par ailleurs, le réseau des marégraphes ne couvre qu'une petite partie de la planète[25]. Ce serait aussi un moyen d'agir sur le niveau de la mer, mais très limité : la dépression de Qattara stockerait 1 340 km3 d'eau, avec un abaissement du niveau de la mer de l'ordre de 3 mm[121]. Gemenne F., Brucker P., Ionescoi D. Bien que représentant un faible volume, les glaciers et les calottes participent beaucoup à l'élévation actuelle du niveau de la mer, car ils fondent rapidement[60]. En comparaison avec les hauteurs des âges glaciaires, il reste aujourd'hui peu d'inlandsis continentaux à fondre[réf. L'effet se calcule, il est donc corrigé sur les mesures de niveau de la mer, ce qui demande naturellement une connaissance précise de valeurs de pression atmosphérique, parfois défaillante sur les séries de données anciennes[22]. Cette contribution est cependant minime: un article de 2014 estime que l'eau et le CO2 produits par la combustion des hydrocarbures fossiles font respectivement monter l'océan de 0,033 ± 0,005 mm/an et de 0,011 ± 0,003 mm/an par cet effet (soit de 1 à 1.5% de l'élévation totale mesurée)[82]. Mis au point historiquement pour affiner l'étude des marées, ils fournissent aussi des données sur l'évolution à long terme du niveau de la mer. Inversement, de 2015 à 2025, la phase décroissante de ce cycle devrait conduire à un ralentissement apparent du phénomène de montée de l'océan, et probablement de l'érosion du littoral qui lui est généralement liée. L'élévation du niveau des océans commence à ralentir il y a environ 8 200 ans (première partie de l'Holocène), et devient très faible à partir de 6 700 ans. Sur la même période, la fonte de l’inlandsis Antarctique (et de ses glaciers périphériques) a contribué à la hausse du niveau de la mer à hauteur de 0,43 mm/an (très probablement entre : 0,34 et 0,52 mm/an)[3]. En outre, il faut aussi, comme pour les marégraphes, retrancher d'autres sources de variation du niveau de la mer indépendantes de l'évolution à long terme, comme l'effet baromètre inverse, les effets saisonniers, etc[24]. De plus, la montée des eaux ne peut qu'aggraver les phénomènes climatiques extrêmes, comme l'ont montré ces dernières années les ouragans Katrina (Nouvelle-Orléans) et Sandy (New York...). Les données ainsi obtenues ont aussi été utilisées pour affiner rétrospectivement les corrections appliquées aux mesures des satellites antérieurs[45]. D'une part en diminuant la stock d'eau des sols et d'autre part en produisant des sédiments. Un océan peut même s'élever globalement, avec un niveau de laisses de mer qui descendrait légèrement sur certains littoraux et augmenterait plus que la moyenne sur d'autres, même sur des zones proches comme les rivages anglais et continentaux qui lui font face[10]. La fonte des glaces flottantes (barrières de glace et banquises) ne modifie pas le niveau de la mer. Cette perte de masse n'est pas homogène sur le Groenland : les zones en haute altitude au centre de l'île ont légèrement accumulé de la glace[67]. Partant du constant qu'une partie importante de l'élévation du niveau de la mer prévue dans les prochaines décennies vient d'un petit nombre de glaciers bien localisés, plusieurs auteurs ont proposé d'entreprendre des travaux à grande échelle pour ralentir leur fissuration et leur glissement vers la mer, et pour stabiliser ou augmenter leur masse[117]. Ce mouvement consiste à rendre à la mer les étendues de terre qui avaient été gagnées sur l’eau. Des phénomènes de compensation isostatique pourraient toucher la Baltique et certaines îles. Une grande partie des usines chimiques, des raffineries, des grands ports stratégiques, des centrales électriques, notamment nucléaires les plus puissantes y sont construites[92],[93]. La montée du niveau des océans n'est pas qu'une question de géographie et de plages inaccessibles, c'est surtout une menace pour l'habitat de dizaines de millions de personnes, voire davantage : on estime que 40% de l'humanité vit à moins de 100 kilomètres d'une mer ou d'un océan. Les inlandsis d'Antarctique et du Groenland représentent, respectivement, 88.2% et 11.3% des glaces non-flottantes sur Terre. La mesure du temps d'aller-retour du signal radar permet de mesurer la distance séparant le satellite de la surface de l'eau[39]. C’est ainsi que certains pays, pourtant très exposés à l’élévation de la mer, parviennent à développer des programmes et infrastructures de défense efficace face à la menace des eaux. Le flotteur est placé dans un puits de tranquillisation, c'est à dire un tube vertical, ouvert sur l'eau par le bas, et sur l'air par le haut : il élimine l'effet des vagues[26]. Le radar envoie des impulsions (quelques centaines de fois par seconde), brèves (de l'ordre de 100 µs) et d'une grande bande passante. Elle participe même à reconstituer des milieux naturels. Le réchauffement est naturel: il faut voir les périodes données par les paramètres de Milankovich et d'autres modifications naturelles comme les fluctuations de l'axe de la Terre. Cela peut nous sembler très lointain, mais paradoxalement les résultats obtenus par cette équipe de scientifiques impactent directement notre présent et notre futur proche. En 2014, des bouées dites Deep Argo ont commencé à faire des mesures à 6 000 m de fond, ce qui permet de mieux étudier la diffusion de la chaleur dans l'océan[53]. Évolution du niveau de la mer à l'échelle des temps géologiques, Phénomènes à décorréler de la tendance à long terme, Variations du niveau de la mer dues à des effets astronomiques, Contributions à l'élévation contemporaine du niveau de la mer, Action non-climatique des produits de combustion, Évaluation de l'évolution future du niveau de la mer, Effets et enjeux de l'élévation du niveau de la mer, Intrusion d'eau salée dans les aquifères côtiers, Conséquences sociales : migrations et conflits, Cartographie des zones touchées selon le niveau, En comparaison avec les hauteurs des âges glaciaires, il reste aujourd'hui peu d', « Cette montée des océans inondera les côtes du monde entier et affectera environ 70 % de la population mondiale », selon les mesures faites par les satellites, (« Sea Level Rise and Implications for Low-Lying Islands, Coasts and Communities »).